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Quizz pour traducteur : êtes-vous un rédacteur qui s’ignore ?

Cher traducteur, découvrez si un profil de rédacteur se cache en vous…

Quel est le prérequis principal pour un traducteur ? Connaître de nombreuses langues ? Maitriser les mémoires de traduction ? Évidemment, non : le traducteur doit savoir écrire dans sa langue maternelle.

Question n°1: êtes-vous un bon traducteur marketing ?

Si vous êtes un bon traducteur, vous savez écrire.

Un traducteur est capable de transmettre un message dans une autre langue. Un BON traducteur fait en sorte que le message passe de façon naturelle, comme s’il avait été écrit dans sa propre langue et non traduit.

Dans l’univers du marketing numérique, le message lui-même est parfois secondaire et la forme prévaut. Les marques cherchent parfois simplement des prétextes de communication pour illustrer leur style et leurs valeurs. Qu’il s’agisse d’une offre estivale ou de Saint-Valentin, les marques veulent avant tout être vues et entendues.

Lorsque l’on supervise des équipes de traduction sur ce type de contenu, il est facile de repérer les traducteurs talentueux et créatifs, ceux qui ont cette corde de plus à leur arc. Et puis il y a ceux qui traduisent de façon plutôt littérale, rendant souvent une copie bien plus longue que l’original afin de rendre compte de chaque petite nuance. Le professeur de fac donnerait sûrement à leur version une excellente note, mais aucun des utilisateurs d’un site web ne se fatigue à comparer les différentes versions. Si le contenu n’est pas attractif, efficace et conforme au ton de la marque, c’est tout simplement raté.

Un bon traducteur marketing comprend où veut en venir la marque et réécrit le message pour l’audience qui parle sa langue. Il a des notions de SEO et – espérons-le ! –  des clients fidèles pour ne pas avoir à lire un nouveau guide de style de 50 pages à chaque projet. Ou il a un bon chef de projet qui palie à toutes ces questions. Parfaitement, le chef de projet a une grande importance sur ces points : il doit former et informer le traducteur pour qu’il ait cette capacité de prendre une certaine liberté… Rejoignez nos équipes et vous verrez qu’un vrai accompagnement peut faire la différence.

Question n°2 : souhaitez-vous élargir l’éventail de vos compétences ?

Avez-vous entendu parler du marketing éditorial, de stratégie de référencement naturel, de SEO, d’inbound marketing… ? La création de contenu est un métier passionnant et aujourd’hui plus porteur que la traduction. Ces mêmes marques internationales pour qui vous traduisez utilisent certainement des copywriters pour créer les textes sources. Des rédacteurs qui sont souvent des freelances, comme la plupart des traducteurs.

Bien sûr, l’écriture est un peu plus chronophage que la traduction et demande juste un peu plus de créativité. Mais c’est une activité plus rémunératrice et, si vous êtes doué, cela peut s’avérer être une activité complémentaire plus rentable. On observe des tarifs au mot environ 50% supérieur à ceux de la traduction.

Dans tous les cas, vous ne perdrez pas de temps si vous commencez à vous documenter et à vous former au copywriting : toutes les techniques de copywriting sont aussi un enrichissement pour vos techniques de traduction.

Question n°3 : avez-vous une phobie de la page blanche ?

Vous êtes peut-être en train de vous dire « mais je ne sais pas par où commencer quand je n’ai pas de texte source » ou « je n’ai pas la formation pour être rédacteur »… Alors prenons un exemple pragmatique.

Disons que, suite à votre mise en avant de cette nouvelle compétence, le bar ou salon de thé le plus chic de la ville vous demande de l’aider avec sa stratégie de contenu pour communiquer sur leur offre de Noël. Ils vous demandent de fournir le contenu pour une page web, un post sur leur page Facebook et une rubrique dédiée dans leur newsletter. Et la seule info que l’on vous fournit est le fait qu’il y aura un grand arbre de Noël traditionnel, ainsi que des boissons et pâtisseries thématiques type chocolat chaud, vin chaud, biscuits de Noël et éclairs décorés tels des paquet-cadeaux.

Et vous voilà face à la feuille blanche.

Commencez par faire le tour de ce que vous pouvez savoir sur ce café, sur les clients habituels et ceux visés. Vérifiez le ton utilisé sur le site web et les réseaux sociaux. Faites une rapide recherche sur les outil SEO pour repérer les thèmes, les services, les mots-clés qui ressortent le plus souvent dans les recherches locales. Cela peut vous donner de bonnes idées sur les activités et les lieux proches à mentionner. Mettez-vous à la place des clients : pourquoi s’arrêter au café ? A quel moment dans leur agenda une halte ici s’avérerait utile ? Quel peut être l’effet « wow » dans cette expérience ?

On peut partir sur tout un tas d’idées. Pour la page web, je raconterais combien il peut être reposant de s’arrêter le temps d’une tasse de chocolat chaud, pour savourer cette recette authentique et réconfortante. Une pause dans le temps bienvenue pendant la frénésie du shopping de Noël dans le quartier XY et les boutiques de la rue ZY. On ferme les yeux pour savourer ces arômes connus depuis l’enfance, on respire les parfums des pâtisseries, leur pointe de cannelle, la douce senteur du sapin traditionnel… et pendant un instant, on aurait juré être auprès de la cheminée familiale à écouter le feu crépiter !

Pour la newsletter, peut-être une reprise plus courte de l’idée réconfortante de la tasse de cacao, et la présentation du vin chaud comme alternative de saison pour changer de l’habituel after-work.

Et enfin pour le post sur Facebook, une photo des appétissantes pâtisseries, invitant les utilisateurs à venir célébrer Noël avec un peu d’avance, en leur proposant de commenter pour savoir s’ils accompagneraient cette appétissante création avec une tasse de cacao ou plutôt un verre de vin chaud.

Le tout en étant concis et efficace, avec un langage clair, qui invite l’utilisateur à une action. Voilà juste quelques petites notes rapides de ce qu’un rédacteur peut faire avec peu d’information mais un peu d’imagination.

Inspiration et page blanche

Par où commencer pour être traducteur et rédacteur ?

Livres, formation, webinaires… Commencez par le support qui vous chante pour mettre le pied à l’étrier. Apprenez à vous défaire de la rigueur académique pour adopter des réflexes plus marketing.

Suivez les livres blancs et formations gratuites de Google concernant le SEO pour commencer à comprendre les mécanismes du marketing de contenu.

Côté administratif, pas de grande révolution, commencez une activité accessoire de rédacteur n’exige pas de démarche spécifique si vous êtes traducteur.

Des questions ? Un retour sur expérience ? N’hésitez pas à partager cet article et à le commenter !