En bref : la transcréation signifie adapter le fond même d’un message pour correspondre à la culture de votre public cible, à ses intérêts, à ses habitudes …
Toute bonne traduction nécessite une certaine adaptation, telle que changer certains adjectifs pour refléter le ton voulu dans votre langue, réorganiser la structure de phrases pour avoir un rythme naturel ou ajouter une information supplémentaire à une notion qui pourrait méconnue du public ciblé. La transcréation, c’est aller bien au-delà.
Par exemple, imaginez que vous adaptiez de courts guides touristiques et que les visiteurs du pays A sont principalement intéressés par tous les monuments et lieux culturels d’une destination, tandis que les visiteurs du pays B sont centrés sur le shopping. Vous n’allez plus leur conseiller les mêmes choses. Certaines nationalités peuvent se demander si un hôtel dispose de la climatisation et d’un service d’étage, tandis que pour d’autres, le plus important est d’avoir des restaurants et un spa sur place.
Comment décider si une transcréation est nécessaire?
En bref : maitrisez la culture de l’audience visée, connaissez votre client sur le bout des doigts, comprenez l’intention du contenu.
Connaitre le public cible : les traducteurs professionnels et les consultants en marketing international sont là pour vous aider (nous!). Une étude sémantique/SEO est également un indicateur extrêmement utile pour savoir ce qu’un public recherche vraiment.
Comprenez votre client et l’intention du contenu : cela vous aidera à mesurer la liberté dont vous disposez pour l’adaptation, qu’il s’agisse de discuter directement avec le client de sa stratégie ou de questionner le chef de projet qui vous a confié le travail de traduction.
Vous voulez en savoir plus ou obtenir de l’aide en transcréation ? Il suffit de demander.
Vous êtes nouveau en
home office ? Pas de panique, ce n’est pas si étrange que cela en a l’air.
Grâce au confinement, vous allez pouvoir en découvrir certains avantages. En réalité,
lorsque les enfants sont à école, que le reste des salariés sont au bureau et en
libre circulation, c’est évidemment bien mieux. Mais vous allez déjà pouvoir expérimenter
le fait d’être plus disponible pour vos proches, de pouvoir plus facilement
équilibrer boulot et perso, et vous organiser comme bon vous semble sans
personne surveillant vos moindres faits et gestes.
Si l’isolement et
les distractions sont cependant un problème pour vous, voici un petit retour d’expérience
qui pourrait vous aider.
1- Un emploi du temps organisé
Oui, bien sûr, il y a la tentation de trainer sous la couette ou se relaxer dans un transat au soleil. Mais freelance ou employé, nous avons tous des deadlines à honorer. Alors, allez-y, cédez à la tentation pour quelques minutes. En pleine conscience, profitez d’un de ces courts caprices égoïstes, pour ensuite aller travailler avec encore plus d’énergie, plutôt qu’avec frustration. Le télétravail est une plongée dans les racines de la philosophie hédoniste : équilibrer ses efforts en savourant les plaisirs d’aujourd’hui tout en assurant ceux de demain.
Trouvez votre
routine en suivant vos meilleurs horaires de concentration (mes collègues sont
quasi unanimes sur la productivité tôt le matin). Établissez une organisation
type de vos journées. Par exemple :
8h30-9h30: traiter ses e-mails pour créer la to-do list du jour et établir les priorités
9h30-10h15 : réunion d’équipe en visio pour débriefer sur ce qui est livré, à livrer, les soucis rencontrés et trouver collectivement des solutions qui conviennent à chacun
10h15-10h30 : répondre à l’appel de ce transat au soleil qui crie votre nom dans le jardin, pour la pause-café
10h30-12h30 : rayer un max de points sur votre to-do list
12h30 : Skype lunch avec un ami en confinement
etc.
Ce sont juste des exemples, mais le but est de vous montrer comment vous pouvez ajuster librement votre rythme autour d’impératifs horaires peu nombreux et atteindre vos objectifs.
2- Un espace dédié
Pour aider votre
esprit à tirer une frontière claire entre pro et perso, vous devez avoir un
espace dédié au travail. Villa ou tout petit studio, peu importe. Il peut s’agir
d’une pièce à part, d’un bureau ou même d’un coin de table.
L’important, c’est de sentir que, quand vous êtes assis là, vous êtes au travail, et c’est là que reste votre matériel pro. Cela vous fera également gagner en temps et en motivation, plutôt que d’avoir à installer votre poste de travail chaque matin sur la table familiale après le petit-déjeuner. Et quand vous quittez cet espace, vous pouvez vous consacrer pleinement à votre vie perso en laissant le travail derrière vous.
Pas besoin de 25m² pour appeler ça « mon bureau ».
3- Un réel travail d’équipe
Qui a dit que le télétravail était solitaire ? Avec la qualité des appels vidéo et des conversations en ligne, il ne tient qu’à vous de faire vivre l’esprit d’équipe dans votre activité. Vous venez de recevoir un e-mail étonnant et vous voulez partager votre réaction avec votre collègue de bureau ? Tout comme vous l’auriez fait par-dessus une paroi de séparation, lâchez quelques lignes dans une fenêtre de tchat laissée ouverte, afin de pouvoir interagir individuellement. Vous voulez partager une bonne nouvelle avec tout un groupe et savoir ce qui se passe dans les autres équipes ? Il y a aussi des outils pour ça. Vous voulez montrer à votre N+1 la proposition sur laquelle vous travaillez ? Partagez-lui un fichier en ligne. Vous aurez ainsi des retours précis avec des commentaires directement sur le document plutôt qu’un vague feedback en le croisant dans son bureau.
Voici quelques uns des outils que j’utilise le plus souvent avec mon équipe :
Messageries instantanées
: Google HangOut, Skype, What’s App
Group news :
Google Groups, Microsoft Teams, Slack, What’s App
Visios :
Google Meet, Skype, Zoom, What’s App
Collaboration
sur des dossiers ou fichiers en ligne : Google Drive, Microsoft One Drive
J’insiste particulièrement sur les appels vidéos. Mettre un visage et une voix sur un nom est un incroyable facilitateur, et se retrouver chacun dans nos univers personnels amène à être bien plus détendus. Bien sûr, il faut rester professionnels, présentables, éviter la lessive de sous-vêtements en arrière-plan… contrairement aux nombreux avis, je n’ai pas d’opinion sur le fait de rester en pyjama ou pas, en dehors des visios, mais par pitié faites de ces échanges à distance des échanges de qualité. Investir dans un casque audio avec un bon micro est également un coût mineur que vous ne regretterez pas.
D’ailleurs, votre travail d’équipe peut même devenir plus efficace à distance. Vous vous souvenez de ce collègue qui débarque constamment dans votre bureau à la moindre question ? Peut-être va-t-il réaliser la réponse le temps de taper un e-mail, ou tout du moins rassembler ses questions, vous permettant d’y répondre une fois votre propre tâche terminée. Cette distanciation sociale va vous permettre de prendre le contrôle sur votre rythme et votre organisation, avec moins d’interruptions.
C’était avant, ça, maintenant chacun chez soi, mais on garde l’esprit !
4- Une matérialisation et des pauses créatives
Travailler en ligne
signifie souvent beaucoup de temps d’écran et peu d’exercice. Pensez à varier
votre posture et vos outils de travail. Avant tout, essayez d’ergonomiser votre
poste de travail, même s’il s’agit seulement de placer un gros dictionnaire
sous votre ordi portable pour élever l’écran à la hauteur de vos yeux. Ou de
brancher un clavier externe au plus près de vos poignets. Variez vos postures
en faisant parfois vos calls debout.
Pour certaines
tâches, laissez de côté votre PC pour des outils plus old-school. Un simple
carnet et un crayon sont tout aussi utiles pour une session de brainstorming,
une recherche d’idées ou pour le brouillon de la structure de votre prochaine
présentation, avant de vous lancer à la construire.
Il y a aussi toujours
eu des tonnes de tâches créatives que l’on fait loin de son ordinateur, que
vous ayez un job dans un bureau habituellement ou non. Combien de solutions managériales
avez-vous trouvées en faisant la vaisselle ? Combien d’idées créatives
vous sont soudain venues sous la douche ? Ce transat dans le jardin qui m’obsède
a toujours été un super spot quand je cherchais des angles storytelling sur
certains projets.
N’hésitez pas à
sortir des sentiers battus, car travailler ne devrait jamais consister à être assis
en soupirant face à un ordinateur.
5- Un apprentissage pour l’entourage (et soi-même)
Avec cette
généralisation du télétravail suite au confinement, ce point sera peut-être
bientôt inutile. Mais c’est un des gros soucis que j’ai eu pendant les
premières années, et il se peut que vous rencontriez le même avec vos enfants,
parents ou d’autres personnes qui ne savent pas ce que c’est.
Je suis à la maison
mais je ne suis pas disponible. La phrase est simple. L’intégration de cette idée
semble compliquée pour les proches. Des personnes qui passent prendre un café
en pleine journée parce qu’ils savent que vous êtes là. Aller chercher quelqu’un
à l’aéroport car vous êtes la seule personne dispo à cette heure. Emmener mamie
chez le médecin parce vous avez le temps, vous pourrez toujours travailler plus
tard. Je pourrais en écrire des pages, mais fixer des barrières et faire
admettre que vous travaillez vraiment est compliqué. La flexibilité de votre
emploi du temps est un atout, et votre entourage peut vouloir en tirer avantage
aussi.
Vous allez peut-être
vivre cette expérience avec votre conjoint au chômage technique, vos enfants,
votre chien ou tout autre partenaire de confinement. Et c’est là où le point
précédent d’un espace de travail fixe est essentiel. Quand vous êtes assis à
cet endroit, on ne doit pas vous déranger. Les enfants (ou autre) doivent s’occuper
tout seuls jusqu’à votre prochain break. Ils sont trop petits pour s’occuper
tout seul ? Prévoyez des activités qui les occupent le temps de votre session
de travail (devoirs, peinture, projet Lego, une série Netflix, un replay Gulli,
un film, un os… une liste qui peut occuper tout type de partenaire. Évitez tout
de même de mettre Bird Box aux enfants).
Vous devez également faire preuve de compréhension, car vous-même, vous avez perdu votre sas de décompression. Pour rentrer du bureau, vous aviez quoi ? 15 minutes de marche ? 20 minutes de métro ? 30 minutes de voiture ? Génial, vous gagnez désormais en temps et en empreinte carbone. Mais durant ce laps de temps, vous pensiez à ce dernier e-mail ou cette tâche sur votre to-do list, vous pensiez à comment gérer ça le lendemain, puis vous rangiez tout cela dans un coin de votre tête. Vous pensiez ensuite au menu de ce soir, à cette blague que vous avez hâte de raconter, à la sortie avec vos amis… Vous rentriez chez vous mentalement disponible pour votre fin de journée.
Maintenant imaginez que vos proches soient au bureau à la fin de la journée, juste derrière votre siège. Et là, à la minute où vous vous retournez, les questions – en attente parfois depuis un moment – fusent. « T’as rappelé Kevin ? Il est où mon doudou ? Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?… » Vous pensez que vous serez aussi bienveillant dans vos réponses sans sas de décompression ?
Soyez patient avec les autres – et vous-même – alors que chacun s’ajuste à cette nouvelle vie, dont vous ne verrez bientôt plus que les avantages. Et si j’ai oublié un point, n’hésitez pas à me poser vos questions. Je suis ravie de partager le peu que mes 9 ans d’expériences en télétravail m’ont appris.
Que vous rapporte exactement cette fameuse présence sur le web ? Que vous ramènent vos actions sur les réseaux sociaux ? Combien vous rapporte le travail pour la notoriété de votre marque ?
Voici des éléments pour calculer votre ROI ou Retour Sur (On, en anglais) Investissement. Vous n’aurez pas un chiffre exact, vous ne pourrez pas mesurer la totalité des retombées à long terme, mais cela peut vous en donner une vague idée.
Fini l’accès gratuit à Google Adwords. C’était la nouvelle donnée par Google pour mi-mai 2018. D’un côté, est-ce que ses longs tableurs ennuyeux, qui ne donnaient aucun résultat pour les meilleurs mots-clés long-tail, vont vraiment nous manquer ? Ou aimait-on vraiment le côté rassurant de la confirmation chiffrée d’une intime conviction par l’outil du moteur de recherche suprême ?
Dans tous les cas, c’est un signal de plus confirmant que l’approche SEO centrée uniquement sur les mots-clés est bel et bien dépassée. Rien ne vaut une bonne dose de recherche et un brin de bon sens. Continuer la lecture de « Comment optimiser son contenu web ? »
Difficile d’échapper aux anglicismes dans le monde du travail. J’ai beau avoir suivi la même filière de traduction à l’université que mes petits collègues, je ne suis pas sûre d’être habitée par la même fougue qu’eux pour défendre toute intrusion dans la langue de Molière. Mais quelques limites s’imposent tout de même. Continuer la lecture de « Disruptif et compagnie »
Définir en une phrase? Pas facile, mais je me lance :
L’inbound marketing, c’est la création d’un lien profond entre la marque et une audience, pour convertir des utilisateurs en clients, fidéliser et construire une confiance sur le long terme.
Mais c’est tout de même plus simple de l’expliquer en vidéo :
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Cookies tiers
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs du site et les pages les plus populaires.
Garder ce cookie activé nous aide à améliorer notre site Web.
Veuillez activer d’abord les cookies strictement nécessaires pour que nous puissions enregistrer vos préférences !